Les cépages rares et oubliés, à redécouvrir.

Les cépages rares et oubliés sont les témoins vivants d'une époque révolue où la diversité génétique de la vigne était beaucoup plus riche qu'aujourd'hui. Au fil des siècles, certains cépages, autrefois largement cultivés, ont été délaissés pour diverses raisons : changements climatiques, ravages du phylloxéra au XIXe siècle, standardisation des goûts ou simplement des modes viticoles. Ces cépages sont souvent associés à des terroirs spécifiques et ont joué un rôle clef dans l'identité culturelle et viticole des régions où ils étaient cultivés.

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Le retour aux cépages oubliés fait partie d'une tendance plus large de recherche d'authenticité et de diversité dans le monde du vin. Les vignerons et les amateurs de vin redécouvrent ces variétés non seulement pour leur histoire et leur tradition, mais aussi pour la richesse aromatique et la singularité qu'elles peuvent offrir dans un monde viticole de plus en plus standardisé. La redécouverte des cépages oubliés est essentielle pour maintenir la diversité génétique des vignes. Avec la montée en popularité de quelques cépages internationaux comme le Cabernet Sauvignon, le Chardonnay, ou le Merlot, de nombreuses variétés locales ont été mises de côté, ce qui a appauvri la diversité du vignoble mondial.

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Certains de ces cépages oubliés, adaptés à des conditions climatiques spécifiques, pourraient s'avérer plus résilients face aux changements climatiques actuels. Ces cépages sont souvent intimement liés à un terroir particulier, et leur redécouverte permet de renouer avec les traditions viticoles locales, offrant des vins qui expriment de manière unique le caractère de leur région d'origine.

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On estime qu’il existe dans le monde entre 7 000 et 10 000 cépages. En France, 95 % du vignoble est dominé par seulement 40 cépages. Aux États-Unis, ce phénomène est encore plus prononcé, avec 9 cépages occupant 90 % des surfaces viticoles.

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En France, chaque région possède des anciens cépages traditionnels, disparu ou en voie de disparition. En Champagne, on parlera de l’Arbane et du Petit Meslier. Ces deux cépages sont toujours autorisés dans la région en plus de trois cépages emblématiques que sont le Chardonnay, le Pinot Noir et le Pinot Meunier. On peut citer la sublime maison de Champagne Olivier Horiot et ses champagnes issus de 7 cépages dont l’Arbane et le Petit Meslier. On peut également citer le César et le Sacy en Bourgogne, la Counoise et la Vaccarèse dans la Vallée du Rhône, le Carmenère et le Malbec en région Bordelaise. Pour finir, dans la vallée de la Loire, on peut évoquer le Romorantin, cépage blanc unique de l’appellation Cour-Cheverny.  En termes de cépages rouges, le Cabernet Franc et le Grolleau sont présents dans la Loire. La Grange Saint-Sauveur illustre parfaitement l’assemblage de ces deux cépages, disponible aux Caves Legrand.

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En Provence, on peut citer le Tibouren, implanté par les romains, il est utilisé dans quelques rares cuvées de rosés et de rouges. On peut le retrouver en faible quantité dans les appellations Côtes de Provence, Palette et Coteaux Varois en Provence. Autres cépages plutôt rares dans cette région : le Braquet et la Folle Noire, tous deux utilisé dans la production des vins de l’appellation Bellet, au-dessus de Nice. Vous pouvez venir déguster les vins du Clos Saint-Vincent, sur l’appellation Bellet. Produits en quantités très limitées et disponibles aux Caves Legrand, ces vins à base de Folle Noire et de Braquet viennent d’un  terroir exceptionnel de galets mélangés à un sable très clair appelé poudingue. Les vendanges sont faites manuellement, la vinification se fait en cuve inox et l’élevage en fûts de chêne français, sans collage ni filtration. Velours, fraîcheur et finesse sont au rendez-vous !

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https://www.clos-st-vincent.fr/

https://www.horiot.fr/

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